5 choses à savoir sur The Mystery Lights
Ils sont un des groupes garage américains les plus en vue du moment, et viendront présenter leur nouvel album Too Much Tension! sur la scène de l’Ubu le 14 octobre prochain. Portrait des revivalistes new-yorkais The Mystery Lights en cinq informations clef.
Le label soul new-yorkais Daptone est connu et reconnu pour avoir repéré et publié des artistes tels que Sharon Jones ou Charles Bradley. Un succès qui a incité Amy Winehouse à solliciter le groupe maison du label – The Dap-Kings – pour son album Back To Black, et à l’accompagner sur scène ensuite. Quand les patrons de Daptone ont voulu lancer un label rock nommé Wick en 2016, ils ont regardé ce qui se faisait de mieux localement. Un seul concert des Mystery Lights a suffi à les convaincre.
Si The Mystery Lights agitent vraiment la scène rock depuis la sortie de leur premier album en 2016, les deux leaders du groupe, Michael Brandon et Luis Alfonso Solano, jouent ensemble depuis l’adolescence. Leur association a ainsi débuté il y a plus de 15 ans, sous divers noms, avec plusieurs musiciens différents, et n’a jamais cessé. En ce sens, The Mystery Lights est le groupe de leur vie.
S’ils sont aujourd’hui considérés comme les fers de lance de la scène rock new-yorkaise, The Mystery Lights sont originaires de la petite ville de Salinas en Californie. A leurs débuts, ils ont partagé la scène avec les jeunes groupes de la scène locale émergente (Ty Segall, Thee Oh Sees) sans parvenir à percer. Ce n’est qu’après leur déménagement à New York, près de 10 ans plus tard, qu’ils ont enfin rencontré le succès.
L’avantage d’être sur un label de passionnés des musique des années 1950 et 60, c’est qu’ils en connaissent un rayon sur le matériel d’époque. Le studio House Of Soul de Daptone est ainsi un véritable temple dédié à l’enregistrement analogique, dans lequel ne figure aucun ordinateur. The Mystery Lights y ont enregistré leurs deux albums, qui sonnent comme s’ils avaient été fabriqués au milieu des années 60.
Il est fréquent que les groupes garage inspirés des années 1960 reprennent souvent les mêmes classiques (“I Wanna Be Your Dog” des Stooges, le répertoire des Kinks, des morceaux de la compilation Nuggets). The Mystery Lights aiment reprendre des titres obscurs tels que “122 Hours Of Fear” des méconnus Screamers et achèvent souvent leurs concerts avec “Dead Moon Night”, morceau emblématique de Dead Moon, une des influences revendiquées du groupe.
Les Mystery Lights sont en concert le 14 octobre 2019 à l’Ubu dans le cadre d’une soirée Happy Monday.
Ouverture des portes à 19h, concert à 20h !