#Trans2023 : un avant-goût de la soirée du jeudi au Parc Expo

03.11.2023

Qu’est-ce qui vous attend au Parc Expo, le jeudi 7 décembre ? Tour d’horizon de la programmation de la première des trois soirées du plus grand site des Trans Musicales, moins tardive que les deux suivantes (le dernier live termine vers 02h40) et plus « intime », puisque la plus grande salle (le Hall 9) n’y est pas utilisée. Une proposition de 14 concerts et DJ sets, parfaitement représentative de la pluralité artistique du festival et de sa capacité à concentrer les sons du monde dans un espace-temps précis. Le rendez-vous idéal de celles et ceux qui aiment commencer le festival « en douceur », avant la montée en puissance du vendredi.

20h-22h : une avalanche d’émotions

Dès l’ouverture des portes à 20h, après avoir découvert le Hall 5 où sont rassemblés les différents stands (restauration, bars, cashless, prévention, merchandising…), direction le Hall 3 où l’on entend les premières sélections des DJs très rock’n’roll qui officieront sur cette scène pendant 3 jours, avant et entre les concerts : Mathilde, Gomina & Jean Louis Presque.

Très vite, dès 20h30, place au premier live dans ce même Hall 3 avec le groupe lyonnais Irnini Mons et sa musique aventureuse dans laquelle se rencontrent rock bruitiste et chant choral, sur d’étonnants textes en français.

 

Vient déjà le moment de filer vers le Hall 8, où l’artiste américain·e Brittany Davis entre en scène, pour sa première européenne où iel fera découvrir ses morceaux mêlant soul, hip hop et rock, ainsi que ses textes durs et inspirants, notamment à propos de sa cécité, de son enfance difficile et de sa non-binarité.

 

Puis arrive la première représentation de Down, dans le Hall 4 : une performance explosive du duo suisse formé par la danseuse/chorégraphe Mélissa Guex et le batteur/compositeur Clément Grin. À retrouver deux fois par soirée au Parc Expo, dans les Hall 4 et 5.

À peine remis·es de nos émotions que nous avons rendez-vous dans le Hall 3 avec la pop romantique du phénomène croate des réseaux sociaux, Fran Vasilić.

 

22h-Minuit : un tour du monde en 5 escales

Non loin de là, dans le Hall 4, les portes de la Greenroom s’ouvrent sur l’univers mystique de Judgitzu, un ethnomusicologue punk et nomade dont le projet connecte sa passion pour le singeli des ghettos de Tanzanie – une techno aux rythmes frénétiques – à son héritage celtique, avec des sons bourdonnants (des drones), rappelant ainsi la cornemuse.

 

Retour aux Hall 8 pour ne pas manquer Flore Laurentienne, projet de musique orchestrale progressive du compositeur québécois Mathieu David Gagnon. Une rêverie naturaliste qui évoque le fleuve Saint-Laurent et son environnement, à grands renforts d’instruments à cordes, de clarinettes et de synthétiseurs.

 

Nouveau changement d’ambiance du côté de la Greenroom, avec la DJ lisboète d’origine brésilienne King Kami qui mixe les musiques électroniques les plus percussives et dansantes des pays lusophones : kuduro angolais, baile funk brésilien, batida angolo-portugaise… le royaume des rythmes syncopés !

 

Pour redescendre en douceur, l’Anglais Joe Yorke nous invite ensuite à écouter son magnifique falsetto dans le Hall 3, où il présente en exclusivité son tout nouveau live mêlant soul, reggae et rocksteady.

 

Pendant ce temps-là dans le Hall 8, les Big Fat Kosmo Del Mundo sont aux platines. En plus d’ouvrir cette scène pendant 3 jours, ce quatuor de DJs explorateurs de la sono mondiale (Big Buddha, Ptit Fat, Kosmo Pilot et Repi del Mundo) intervient donc également dans ce hall entre chaque live. Attendons-nous à du groove sous toutes ses formes et de tous les continents.

Minuit-02h40 : montée finale jusqu’à la transe

On reste alors dans le Hall 8 pour accueillir Jacques, 8 ans après son premier live marquant aux Trans Musicales. Après avoir longtemps jonglé avec les boucles sonores, il présente cette année une nouvelle création intitulée Vidéochose, dans laquelle il s’amuse avec des extraits vidéos issus de films, de documentaires, de YouTube ou même de sa vie personnelle afin de nourrir sa techno concrète et transversale.

 

À peine a‑t-on quitté le Hall 8 que la Greenroom prend le relais et continue à monter en température avec Le Motel X Magugu, une collaboration entre l’incontournable producteur electro-hip hop bruxellois et le rappeur nigérian à la voix grave et profonde connu pour son « Pidgin rap » écrit en broken english, une langue de rue mêlant divers dialectes nigérians à un anglais simplifié.

 

En parallèle débute ce qui sera le dernier concert dans le Hall 3 pour cette soirée, avec Ndox Électrique, une autre collaboration Afrique-Europe entre deux guitaristes français·es aux riffs saturés et des artistes sénégalais aux percussions et au chants incantatoires. Une rencontre étonnante, inspirée par les rituels de guérison n’döep du peuple Lébou au Sénégal, qui tourne à la transe sauvage…

 

Arrive ensuite dans le Hall 8 le dernier concert de la soirée, avec le trio californien Sextile et leur musique explosive où se croisent l’électronique de raves anglaises des ‘90s et un rock sombre aux accents punk, post-punk et gothique.

Telle une série pleine de rebondissements en 14 épisodes, le scénario palpitant de cette première soirée au Parc Expo est à l’image de l’esprit des Trans Musicales : ouverte à toutes les musiques et au plaisir de la découverte. Et avec des horaires allant de 20h à 02h40, il est même possible, lors de cette soirée d’avant week-end, de voir une grande partie de la programmation, sans pour autant aller au bout de la nuit…

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