#Trans2021 : les tendances de la programmation
Découvrir sur scène de nouveaux artistes et de nouvelles esthétiques musicales et les partager avec un public aussi large que divers sont les raisons d’être des Trans Musicales. L’année et demie qui vient de s’écouler n’a non seulement pas entamé notre détermination à atteindre ces buts, mais elle leur a donné un sens encore plus fort et plus profond.
Cette intensité va même jusqu’à s’exprimer dans les choix de programmation, puisque le millésime 2021 donne une place de choix à l’impact scénique et sonore du rock, qu’il soit surf, garage, psychédélique, prog, kraut, punk, post-punk, grunge, post-hardcore et même metal.
Mais au-delà des guitares saturées, une énergie explosive proche de celle du rock transpire également au sein de groupes mêlant musiques électroniques et instruments acoustiques, ainsi que dans la radicalité de certains artistes techno, hip hop ou afro-électro.
Arménie, Bénin, Canada, Chypre, Finlande, Indonésie, Islande, Japon, Madagascar, Turquie… Réunir à nouveau des artistes de multiples origines géographiques et culturelles (plus d’une trentaine !) peut sembler coutumier pour le festival, mais cela constitue en réalité un petit exploit en 2021. Et c’est surtout le gage d’une diversité des langues, des styles et des approches de la création musicale contemporaine internationale qui caractérise les Trans Musicales depuis si longtemps.
Enfin, à notre époque qui semble parfois dire que la plus grande subversion est d’être réuni·e·s dans la joie et dans la danse, la programmation est aussi marquée par la présence d’artistes pop célébrant, chacun·e à sa façon, le bonheur simple d’être ici et maintenant, ensemble dans la musique.